Tiphaine Devalière
AutriceAprès une maitrise en sciences de l’éducation obtenue à l’université Catholique de l’Ouest d’Angers, j’ai enseigné quelques années dans différentes écoles primaires et maternelles de la région.
Cependant, il me manquait une dimension dans la relation à l’autre : le soin. C’est pourquoi j’ai passé le concours de l’école d’infirmière ( IFSI). J’ai entrepris ces études jusqu’en 3e année.
Aujourd’hui, je travaille dans une clinique en tant qu’aide-soignante depuis 12 ans dans un service de soins de suite et réadaptation qui accueille aussi des patients en oncologie et soins palliatifs.
Je donne des cours à la croix rouge et dans deux autres structures qui forment les aides-soignants. Ainsi, cela allie mon ancien métier à celui que j’exerce aujourd’hui.
Biographie
« J’aime lire depuis enfant, c’est le journal d’Anne Franck qui m’a donné l’envie d’écrire un premier journal intime. Cuisiner végétarien, danser, rire, faire des gâteaux avec de la compote de pommes à la place du beurre et les partager avec mes amis. Mettre les pieds dans l’eau de l’océan, chanter faux à tue-tête, ouvrir grand les yeux devant la beauté d’un coucher de soleil, danser de tout son corps sur des rythmes rock ou jazz, lire toute une journée en buvant du thé (Sandrine Collette, Philippe Claudel, Pierre Lemaître, Delphine de Vigan, Philippe Gerin et tant d’autres auteurs merveilleux (je vous conseille La mélancolie des baleines) …ou des polars islandais…), passer des heures dans une librairie et se réjouir des petits bonheurs de chaque jour… (caresser mon chat, jouer avec mes neveux et nièces, se balader en forêt, boire un verre sur une terrasse ensoleillée avec des amis…) en un mot croquer la vie de tout mon être !
Chaque soir, je pose sur le papier un peu de ma journée. Notre métier ne consiste pas seulement à s’occuper des corps des malades, mais aussi à leur redonner confiance, à les aider à reprendre leur autonomie, à reprendre le cours de leur vie. Être à l’écoute de ce qu’ils sont dans ce temps de l’hospitalisation. Leur montrer que même avec un sein en moins, une poche en plus, ils ne sont pas « moins », mais simplement « autrement ».
Il faut donc s’attacher à les aider, les écouter, leur redonner espoir dans ce qu’ils sont…
Voilà un peu de mon métier si vif, si impliquant, si prenant, si fort… »
Portrait Chinois
Quand vous étiez petite, qu’est-ce que vous vouliez faire comme métier ?
Petite, je voulais être infirmière.
Quand vous étiez petite, qu’est-ce que vous aimiez faire ?
J’aimais rêver et je voulais devenir grande le plus rapidement possible.
Quand vous étiez petite, votre livre ou auteur préféré ?
Ma maman me lisais des histoires le soir avant de m’endormir j’aimais Tistou les pouces verts, les livres d’aventures (l’île au trésor) ou historique, j’étais abonnée à « J’aime lire » et retrouvais avec impatience tous les mois Tom tom et Nana !
Si vous étiez un livre ?
Si j’étais un livre, je serai peut être un livre de poèmes de Rimbaud ou Baudelaire et pour le personnage Jo, l’une des filles du docteur March.
Si vous étiez un mot ?
Le mot serait peut être » Joie ».