Comme je l’écrivais dans ce billet sur notre blog, chez Pourpenser nous sommes convaincus qu’il existe de nombreuses pistes à explorer dans la relation entre libraires et éditeurs. L’une d’elles concerne les retours.
Ne pratiquant pas d’envois d’offices, nous n’avons que très peu de retours.
Ceci étant, certains libraires parient sur nos livres, en commandent et peuvent se retrouver avec quelques titres à dormir au fond des étagères.
La tentation (l’habitude ?) est alors forte de renvoyer ces livres chez le distributeur histoire de soulager la trésorerie du libraire (l’effet secondaire, c’est que c’est la trésorerie de l’éditeur qui trinque…)
Mais… s’il y avait mieux à faire ?
Si ces retours pouvaient rapidement se transformer en vente et amener de nouveaux clients dans la librairie ?
Voilà ce que nous proposons :
- Au lieu de retourner les livres, le libraire nous envoie une photo des livres en situation.
De notre côté :
- Nous publions cette photo sur notre page FB avec une mise en avant géographique sur la commune et ses environs ;
- nous envoyons un courriel à nos lecteurs de la zone géographique les invitant à passer dans la librairie.
Cette idée est née d’une situation concrète que nous avons vécu avec une libraire lyonnaise en avril 2013.
Plus que jamais, nous sommes convaincus de la complémentarité entre circuit court (vente directe) et économie locale (commerce de proximité).
Ensemble, nous pouvons proposer à nos clients/lecteurs d’autres modèles que ceux véhiculés par les géants… Ensemble 😉
Idée astucieuse puisque les deux parties y gagnent, le libraire et l'éditeur.