Même quand on croit savoir, des surprises sont là pour nous dire : tout peut changer, varier, tourner, d’un instant à l’autre.
La vie est étonnamment mouvante… elle est é-mouvante !
Ce qui peut paraître une bonne chose peut se révéler être plus un problème qu’une solution, et d’un autre côté ce qui peut paraître un vrai problème peut se révéler une bénédiction.
Une amie me racontait que le jour de son mariage, en sortant de l’église, leur voiture n’était plus là. Enlevée par la fourrière.
Son désormais mari était très en colère, fulminant, vexé d’avoir à payer, vexé d’être en retard sur leur programme.
Une fois la voiture récupérée, sur la route, un gros ralentissement dû à un accident important s’étant passé une heure auparavant.
Mon amie fait remarquer à son mari :
Tu comprends pourquoi c’est certainement une chance que notre voiture ait été enlevée par la fourrière ? Si nous avions été à l’heure nous aurions sans doute été dans cet accident.
Elle ne saura jamais si effectivement ils auraient été pris dans cet accident. Mais…
Un ami très cher à mon cœur vient de perdre son travail qu’il aimait beaucoup.
Il est peiné de n’avoir pas su le garder. Il s’en veut.
Ma première réaction quand je l’ai appris a été d’être vraiment très triste pour lui.
Puis j’ai réfléchi et j’ai vu qu’en fin de compte c’était une chance pour lui.
(Je ne vous raconterai pas ici le pourquoi c’est une chance, mais c’est vraiment une chance.)
La vie l’a protégé. Et il le sait. Bien sûr il reste l’amertume, la tristesse, le sentiment de culpabilité. Mais à côté de ça, il y a ce cadeau étonnant de la vie : il a perdu son boulot !
J’aime toujours trouver un sens à ce que je vis.
Bien sûr, on peut se dire que je me raconte des histoires, c’est vrai.
Mais je préfère me raconter ces histoires et imaginer les clins d’œil de la vie plutôt que de penser que rien n’a de sens…
Et la vie m’a prouvé pas mal de fois qu’elle prenait soin de moi.
Quand il y a ainsi des mauvaises surprises, une fois ce sentiment d’amertume passé, je regarde le cadeau caché. Car je le sais, immanquablement il y en a un. Ou bien je vais m’en inventer pour mieux aborder la suite, plus légère.
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