je me promets de ne pas céder aux sirènes de la peur, si faciles à écouter, car répondant à des émotions connues, vécues et revécues.
Je me promets de changer la peur par la confiance qui est à l’orée du bois de mes craintes.
Il me suffit pour la trouver, pour vaincre la nuit, les ténèbres de mes angoisses, d’avancer en regardant les arbres qui m’entourent et non leurs ombres noires, de marcher en observant les taillis tels qu’ils sont réellement et non enveloppés de mes craintes.
Il est tellement aisé de jouer le jeu de la peur, tellement facile de glisser dans l’eau froide de l’angoisse. On n’y est pas bien, mais cela répond certainement à ce qu’il y a de plus humain en nous.
La peur est humaine, la confiance céleste.
Pour remonter vers notre divinité, laissons là, bas, cette émotion usée qu’est l’angoisse. Faisons l’effort de réapprendre ce qui est en nous, cette part divine qu’est la confiance en la vie.
Chaque fois que l’on cède à la peur, on assombri le monde.
La peur n’a pas sa place dans ma vie et quand elle tente d’y trouver refuge j’ouvre grand les portes et les fenêtres de mon jardin intérieur pour qu’elle s’envole.
Je la refuse, et travaille chaque jour à en enlever les racines. Chaque radicule arrachée est une victoire sur les ténèbres. Même si cette victoire nous parait minime il faut la fêter car à force de petites victoires la peur reculera.
Il y a mille et une raisons d’avoir peur.
Il y a mille et deux raisons d’avoir confiance et de fêter la vie.
Et c’est cette raison en plus qui fait la différence :
La confiance est le plus court chemin vers le bonheur.
Aline
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